« Pendant longtemps, on a souvent associé la réussite des élèves avec la notion de performance scolaire mesurée par l’obtention de récompenses (bonnes notes, diplômes) lorsque les objectifs d’apprentissage sont atteints. » lit-on dans l’article « Réussite scolaire et réussite éducative » publié par la psychologue Sylvie-Marie Coulet, dans la collection « Regards sur l’évaluation » du blog Webzine Idello.
A cause de cette approche, précise que la psychologue, les élèves finissent par développer une mentalité fixe dans laquelle les résultats comptent bien plus que les efforts fournis. « L’échec devient un indicateur de leurs (in)compétences : « Si je réussis mon test, je suis capable. Si je le rate, je suis incapable. J’ai envie d’abandonner ». »
Pour la psychologue, cette approche est contre-productive parce qu’elle modifie le rapport à l’apprentissage de l’élève: « Ce rapport devient réducteur, car uniquement centré sur la réussite scolaire. » affirme-t-elle.
Dans ces conditions comment déterminer si un enfant est un bon élève autrement que par cette approche de réussite scolaire?
« Les mentalités ont changé. » écrit-elle: « La pédagogie intègre désormais la réussite scolaire dans un projet plus global : la réussite éducative. »
