C’est le vœu de la Ministre des petites et moyennes entreprises, Jacqueline Lydia MIKOLO. Elle l’a évoqué lors de l’ouverture à Brazzaville de la première édition du Marché de l’artisanat féminin. C’était le mercredi 9 mars 2022 au siège l’Agence nationale de l’artisanat(ANA) dans le cadre des activités relatives à la journée internationale et au mois de la femme 2022.

Placée sous le thème « Artisanes congolaises et créativité féminine », cette première édition du MAFA est, pour la Ministre Jacqueline Lydia Mikolo, une opportunité offerte à la femme artisane congolaise de promouvoir ses produits et services: « Le Marché Féminin de l’Arrisanat s’affiche comme un évènement incontournable, qui s’inscrit désormais parmi les grands rendez-vous de notre artisanat », a-t-elle indiqué.

Persuadée que l’artisanat national paraîssait aujourd’hui comme l’un des maillons sûrs de la diversification de l’économie congolaise, Jacqueline Lydia Mikolo a exhorté les artisanes à se formaliser et à se structurer en groupements d’intérêt économique ou sociétés coopératives: « L’amélioration de la qualité des produits et la diversification est un défi que nous allons ensemble relever»
Pour elle, une meilleure mutualisation des diverses ressources mobilisées dans un plan d’action commun, d’animation économique et de promotion va favoriser leur plein épanouissement.

Ce vœu de la ministre des PME pourra-t-il devenir une réalité? Aux yeux de nombreux observateurs de la société congolaise, il y’a très peu de chance que ces coopératives voient le jour: « Le congolais n’aime pas travailler en équipe! ». Vrai ou faux ? Affirmation gratuite ou fait avéré ? Les questions sont bien posées et c’est aux artisanes congolaises d’y donner une réponse factuelle.